Les Coquelicots et la ministre

Le  15 septembre, à 9h, une délégation composée de Fabrice Nicolino (président de l’association Nous voulons des coquelicots), Emily Loizeau (auteure et compositrice d’un hymne pour notre Mouvement), Victor Noel (ardent défenseur du vivant du haut de ses 15 ans) et Mariane Frisch (géniale maîtresse d’oeuvre de ces 2 années), ont rencontré Barbara Pompili, ministre  de la Transition écologique.

La délégation a quelque peu encombré le bureau en remettant à la ministre 1.135.134 signatures. Il y avait bien sûr nos signatures tournefeuillaises.

La délégation a lu une déclaration très ‘’offensive’’  Voir le texte ici Après avoir entendu cette lecture qui la mettait directement en cause la ministre a signé l’appel.

Les betteraves (à sucre) les ministres et les néonicotinoîdes

Vous aves bien entendu suivi le feuilleton de la réutilisation des néonicotinoîdes, les pesticides tueurs d’abeilles. Le ministre de l’agriculture, porte parole de la FNSEA, a été à la manœuvre avec le soutien de Madame Pompili. Le projet de loi dont l’article premier prévoit ce retour est désormais en discussion, mais l’issue ne  fait guère de doute.

Pourtant des alternatives existent, la preuve : Dans l’Eure-et-Loir, Romain Lhopiteau, qui produits sur 15 hectares des betteraves sucrières bio, est à peine touché par la jaunisse. Mais le bio ça n’enrichit pas l’industrie chimique.

La surface agricole en bio, qui devrait représenter 20 % de la surface agricole utile en 2020 se situe aujourd’hui autour de… 8 %. ( source Greenpeace)

Une bonne nouvelle :  la maladie de Parkinson est plus facilement reconnue comme maladie professionnelle

Le délai de prise en charge de la maladie de Parkinson au titre des maladies professionnelles résultant de l’exposition aux pesticides passe de 1 à 7 ans  (J.O du 12/09). Mais oui les maladies professionnelles liées à l’utilisation des pesticides ça existe. Les maladies liées à la consommation des pesticides, pas encore !!!!

Et à Tournefeuille ?

Certes à  Tournefeuile l’agriculture a de moins en moins de place, les pesticides ne sont plus utilisés dans les espaces publics (reste la question des cimetières sur laquelle il faudra revenir) mais il se passe quand même quelque chose qui réjouit la biodiversité.

Des  AJT se sont lancés dans un projet d’implantation de micro-forêts dans notre  commune. Ces micro-forêts qui peuvent aller d’une centaine  à plusieurs milliers de mètres carrés sont plantées d’essences locales et variées de façon très dense. On laisse ensuite la nature faire toute seule son œuvre et le résultat ce sont des  refuges de bio diversité, des ilots rafraichissants et bien d’autres bienfaits. Bien placées,  elles confortent aussi  les trames vertes.

 Avec le concours de la mairie la recherche de terrains est actuellement en cours Nos pollinisateurs s’en réjouissent déjà. Nos associations, membres de TCAP (Tournefeuille pour une Alternative aux Pesticides) sont, bien entendu, des soutiens de ce projet.  A suivre.