Non aux pesticides !
La plupart des pesticides sont des perturbateurs endocriniens, cancérigènes, mutagènes pouvant agir à des doses très faibles. Suzy, notre petite abeille tournefeuillaise, ainsi que toutes les autres espèces vivantes sur notre planète, sont plus que jamais mobilisées pour que cesse l’empoisonnement de la Nature par les pesticides. Chez nous, elles participent même à de grands débats en faisant des propositions pour des pratiques agricoles respectueuses de la Nature. Mais malgré tous les discours, les quantités répandues de pesticides ne diminuent pas. Au travers des décisions contradictoires des décideurs, on sent bien que des lobbies puissants sont à l’oeuvre. Avec le collectif T-CAP, cette nouvelle semaine internationale pour une Alternative aux Pesticides doit être l’occasion de nous mobiliser pour exprimer avec force notre volonté de protéger la vie.
Programme de la semaine
Dimanche·20 mars :
- 9h30-12h30, place de la Mairie à Tournefeuille, Vive le printemps Divers stand sur l'ABC, sur la biodiversité… dans le cadre d'un Dimanche sur la place. Jeux, ateliers de bombes à graines, concours…
- 14h00 - Sortie botanique avec Bettina Santenac :« Découverte des plantes sauvages comestibles ». inscription obligatoire au 06 32 32 07 00
Lundi 21 mars à 20h30 salle jaune du Phare, soirée ALT-Enjeux : Les nouveaux OGM avec Soizic Rochange, Biologiste au Laboratoire de Recherche en Sciences Végétales de l'Université Paul Sabatier.
Samedi 26 mars 10h-12h, déchetterie Plaisance (DECOSET) "Les auxiliaires au jardin remplacent les pesticides" avec Muriel Thill et Dominique Dupouy.
Dimanche 27 mars à 10h30, cinéma Utopia, film " Pomme de discorde". La projection sera précédée d'un petit déjeuner et suivie d’un débat.
Pendant les pauses méridiennes et les mercredis après-midi, dans les ALAE de Tournefeuille, comme chaque année, jeu de l’oie (avec le petit hérisson).
Les pesticides, un vrai luxe !
Les pesticides, ou dit plus joliment produits phytosanitaires, sont des poisons, personne ne peut le contester. Les tenants de leur utilisation, partisans d’une agriculture intensive soutiennent qu’ils n’empoisonnent que les organismes, les petites bêtes et les plantes indésirables qui empêchent les plantes cultivées de pousser en paix. Tous ceux qui militent depuis des années pour leur suppression font observer qu’ils débordent largement de leurs cibles et s’attaquent à l’ensemble du vivant, nous y compris.
Mais ils s’attaquent aussi à notre porte-monnaie. Sans eux, se nourrir correctement serait un luxe, nous disent leurs zélateurs. Mais en y regardant de plus près, il apparait que leur utilisation en fait des produits de luxe. Nous les payons en faisant notre marché, avec nos cotisations de sécurité sociale, nos factures d’eau mais aussi avec l’appauvrissement de notre cadre de vie. Démonstration :
- Il faut d’abord les fabriquer. Produits par l’industrie chimique leur fabrication est de plus en plus coûteuse.
- Il faut les épandre à l’aide de machines sophistiquées dont l’acquisition participe à l’endettement des agriculteurs.
- Les machines sont utilisées par des hommes qui sont au contact de ces poisons. Il en résulte pour eux de très graves maladies dont le traitement est à la charge de la collectivité. Et n’oublions pas non plus le coût social pour les malades et leurs familles.
- Les sols qui sont traités avec des pesticides deviennent de simples supports pour les cultures et nécessitent des quantités de plus en plus importantes d’engrais dont beaucoup sont importés.
- Les pesticides sont une des causes essentielles de la disparition des insectes et par conséquence… des oiseaux.
- Nous les ingérons à travers les produits que nous consommons. L’accumulation de ces produits dans nos organismes a aussi de graves conséquences sur la santé publique donc encore un coût élevé pour la société.
- Ces pesticides ne disparaissent pas par enchantement. On les retrouve dans l’air, dans l’eau. Et qui paie le traitement de l’eau pour les éliminer ? Nous, à travers notre facture d’eau.
Nous sommes tous consommateurs et citoyens. Donc, nous avons les moyens de faire des économies tout en améliorant la santé du Vivant.
Quelques gestes au quotidien
Privilégions les produits de l'agriculture biologique (de saison et de proximité). Défendons le développement d'une agriculture propre respectueuse du vivant.
Accueillons dans nos jardins la biodiversité en ménageant quelques friches, en plantant des haies arbustives et variées. Faisons confiance au naturel et soyons un peu paresseux pour nos jardins et potagers... laissons faire la Nature. *
T-CAP*
Oui à la vie !
Non aux pesticides !